J’ai du mal à m’empêcher de parler de musique, et une fois que je suis parti, à m’arrêter. Oh, je n’ai pas les compétences pour faire des chroniques dans les règles de l’art (« Le bassiste est bon mais la grosse caisse est un peu surproduite », genre), mais ça me démange trop quand j’aime un groupe talentueux et inspiré que personne ou presque ne connaît. Dont acte, cette section me permettra de parler de certains disques (de rock ou de folk au sens large, des trucs avec souvent un minimum de guitare quoi) sur lesquels il serait dommage de ne jamais avoir jeté une oreille, de manière totalement subjective, dans le désordre, et sans aucune volonté d’exhaustivité.
Lundi 18 novembre au soir, un grand nombre de parisiens mélomanes avaient décidé de somnoler au Zénith, baignés par la pop élégante mais un peu mollassonne de THE NATIONAL, un choix pour le moins étrange puisqu’à 100 mètres de là à peine ils auraient pu venir au Trabendo dodeliner de la tête au son des décibels crachés par les quatre joyeux quarantenaires de CHOKEBORE. J’en vois certains qui lisent décibels et qui s’angoissent, pas d’inquiétude, ça reste tout à fait audible. En fait, rares sont les groupes à avoir si bien su Lire la suite