Et encore quelques jours de gloire

Fin 2013, la nouvelle tombe : SECOND RATE se reformera au printemps 2014, le temps de quelques dates. Excitation. Mais pas du genre demi-molle hein, plutôt le manche de guitare. La guitare basse même, m’voyez.

Flash-back, années 90. L’avènement de Seattle, nouvelle capitale mondiale, marque à la fois la fin de l’insouciance fluo des années 80 et du glam-rock. Cindy Lauper et Dimebag Darrell s’empressent de remiser au placard leurs justaucorps à imprimé panthère. Mais le grunge vient à peine d’exploser à la face du monde qu’il est déjà mort, sur les traces du blondinet génial qui s’est… euh… lui aussi explosé la face.

Bien qu’éphémère, le mouvement grunge aura constitué un terreau fertile pour un certain revival punk. Ce n’est que justice, il en avait emprunté quelques codes : un côté garage, la primauté de l’émotion sur la technique, et des T-shirts troués sentant la transpiration.
Sauf qu’à côté des traditionnels iroquois épinglés à nourrice, une partie de ces punks-là sont discrètement plus présentables. Certaines chansons ont maintenant le droit de Lire la suite

(Sad) Boys in Hawaii

J’ai du mal à m’empêcher de parler de musique, et une fois que je suis parti, à m’arrêter. Oh, je n’ai pas les compétences pour faire des chroniques dans les règles de l’art (« Le bassiste est bon mais la grosse caisse est un peu surproduite », genre), mais ça me démange trop quand j’aime un groupe talentueux et inspiré que personne ou presque ne connaît. Dont acte, cette section me permettra de parler de certains disques (de rock ou de folk au sens large, des trucs avec souvent un minimum de guitare quoi) sur lesquels il serait dommage de ne jamais avoir jeté une oreille, de manière totalement subjective, dans le désordre, et sans aucune volonté d’exhaustivité.

Lundi 18 novembre au soir, un grand nombre de parisiens mélomanes avaient décidé de somnoler au Zénith, baignés par la pop élégante mais un peu mollassonne de THE NATIONAL, un choix pour le moins étrange puisqu’à 100 mètres de là à peine ils auraient pu venir au Trabendo dodeliner de la tête au son des décibels crachés par les quatre joyeux quarantenaires de CHOKEBORE. J’en vois certains qui lisent décibels et qui s’angoissent, pas d’inquiétude, ça reste tout à fait audible. En fait, rares sont les groupes à avoir si bien su Lire la suite